Édition du vendredi 4 janvier 2013
François Hollande : le manque à gagner de la défiscalisation sera reversé en subventions aux Outre-mer
Les sommes qui ne pourront être investies dans les Outre-mer par le biais de la défiscalisation, partiellement censurée fin décembre par le Conseil constitutionnel, seront intégralement reversées aux Outre-mer sous la forme de subventions directes, a annoncé hier le président de la République, François Hollande, dans un entretien à l’Elysée diffusé sur France Ô et les neuf chaînes de télévision ultramarines.
Le chef de l’Etat a « regretté le recours du Conseil » sur une mesure « transitoire, (dont) nous avions besoin en 2013, compte tenu de la situation économique ». Samedi dernier, les Sages ont annulé la partie variable du plafond de réductions d’impôts accordées au titre d’opérations d'investissement dans les Outre-mer, soit 4% du revenu disponible, tout en conservant le plafond fixe de 18.000 euros.
« Je prends un engagement devant vous : ce qui ne pourra pas être dépensé sous cette forme de la défiscalisation, nous allons le récupérer et le mettre au service de l’Outre-mer. Nous redéploierons ce que nous n’avons pas pu verser sous cette forme en action de subventions directes », a déclaré François Hollande.
Cette redistribution se fera notamment en faveur de la construction de logements, sous la forme des crédits directs au sein de la ligne budgétaire, qui sera « confortée, voire même augmentée en 2013 », a affirmé le président de la République, rappelant que 70 000 demandes de logement social n’étaient pas satisfaites dans les Outre-mer.
De manière générale, le chef de l’Etat a rappelé son engagement pour les Outre-mer, qui s’est traduit par « des gestes forts » dès son entrée en fonction, comme la nomination de trois ministres originaires des Outre-mer et la création d’un ministère de plein exercice.
En matière de développement économique, il a assuré qu’il « veillerait personnellement » avec Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer, à l’application de la loi sur la régulation de l’activité économique, qui vise à lutter contre le phénomène de la « vie chère ». François Hollande a également déclaré qu’il avait confié une mission à Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph et député de la Réunion, pour faire en sorte que « les emplois créés outre-mer soient prioritairement réservés aux habitants de l’Outre-mer », ce afin de lutter contre le chômage endémique. Il a également affirmé attendre des retombées économiques importantes de la création de l’Agence de la biodiversité, qui doit avoir lieu en 2013.
François Hollande a annoncé qu’il se rendrait cette année en Guyane, dans la foulée de sa rencontre avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff, venue en France le mois dernier. Le chef de l’Etat a affirmé qu’il avait alors évoqué avec son homologue le problème de l’orpaillage clandestin, et des relations économiques bilatérales, appelées à s’intensifier.
Le chef de l’Etat a « regretté le recours du Conseil » sur une mesure « transitoire, (dont) nous avions besoin en 2013, compte tenu de la situation économique ». Samedi dernier, les Sages ont annulé la partie variable du plafond de réductions d’impôts accordées au titre d’opérations d'investissement dans les Outre-mer, soit 4% du revenu disponible, tout en conservant le plafond fixe de 18.000 euros.
« Je prends un engagement devant vous : ce qui ne pourra pas être dépensé sous cette forme de la défiscalisation, nous allons le récupérer et le mettre au service de l’Outre-mer. Nous redéploierons ce que nous n’avons pas pu verser sous cette forme en action de subventions directes », a déclaré François Hollande.
Cette redistribution se fera notamment en faveur de la construction de logements, sous la forme des crédits directs au sein de la ligne budgétaire, qui sera « confortée, voire même augmentée en 2013 », a affirmé le président de la République, rappelant que 70 000 demandes de logement social n’étaient pas satisfaites dans les Outre-mer.
De manière générale, le chef de l’Etat a rappelé son engagement pour les Outre-mer, qui s’est traduit par « des gestes forts » dès son entrée en fonction, comme la nomination de trois ministres originaires des Outre-mer et la création d’un ministère de plein exercice.
En matière de développement économique, il a assuré qu’il « veillerait personnellement » avec Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer, à l’application de la loi sur la régulation de l’activité économique, qui vise à lutter contre le phénomène de la « vie chère ». François Hollande a également déclaré qu’il avait confié une mission à Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph et député de la Réunion, pour faire en sorte que « les emplois créés outre-mer soient prioritairement réservés aux habitants de l’Outre-mer », ce afin de lutter contre le chômage endémique. Il a également affirmé attendre des retombées économiques importantes de la création de l’Agence de la biodiversité, qui doit avoir lieu en 2013.
François Hollande a annoncé qu’il se rendrait cette année en Guyane, dans la foulée de sa rencontre avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff, venue en France le mois dernier. Le chef de l’Etat a affirmé qu’il avait alors évoqué avec son homologue le problème de l’orpaillage clandestin, et des relations économiques bilatérales, appelées à s’intensifier.
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